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feminicide

Vengeance à Juarez Mexique

Par Le 07/09/2013

Article publié le : mercredi 04 septembre 2013 à 05:35 -

 

                        Mexique: vengeance à Ciudad Juárez

ciudad-juarez-2013.jpg

Les femmes mortes de Ciudad Juarez sont enterrées souvent anonymement dans les cimetières des petits villages du désert.

RFI / Patrice Gouy

                       

                        Tout au nord du Mexique, sur la frontière nord-américaine, dans la dangereuse ville de Ciudad Juárez, en face d’El Paso, deux conducteurs d’autobus ont été assassinés. Des crimes qui inquiètent les autorités, car il pourrait s’agir d’une vengeance qui pourrait faire d’autres victimes.

Avec notre correspondant à Mexico, Patrice Gouy

Deux conducteurs d’autobus transportant des ouvrières ont été froidement assassinés d’une balle dans la tête à 24 heures d’intervalle par une petite femme d’environ 50 ans toute vêtue de noir. La tueuse, qui signe « Diane chasseresse », a laissé un message sur internet : « Les femmes sont victimes chaque nuit de violences sexuelles de la part de ces chauffeurs, personne ne nous défend, je suis l’instrument de cette vengeance et il y aura d’autres victimes ».

À Ciudad Juárez, des milliers de femmes travaillent en 3x8 dans des usines de montage souvent situées loin de leur domicile. Les agressions sexuelles dans les transports sont nombreuses et toujours impunies.

Ciudad Juárez est tristement célèbre pour les centaines de femmes assassinées, dont les corps sont retrouvés dans le désert tout proche, avec des traces d’extrêmes violences sexuelles. La tueuse pourrait être une ouvrière agressée sur cette ligne ou une mère désespérée dont la fille a été violée.

L’impunité, la violence et l’inefficacité de la justice sont telles au Mexique que les citoyens succombent de plus en plus souvent à la tentation de faire justice eux-mêmes.

Situación y análisis del feminicidio en la Región Centroamericana

Par Le 02/12/2012

Situación y análisis del femicidio en la Región Centroamericana Agosto, 2006 IIDH

Instituto Interamericano de Derechos Humanos  Secretaría Técnica


http://www.cawn.org/espanol/publicaciones/documentos/otras/Femicidio%20oficial.pdf

Índice

Agradecimiento…………………………………………………………………………… 3

Siglas……………………………………….………………………..…………………… 4

Presentación……………………………………….……………………………………… 5

Introducción……...……………………………………………………………………….. 7

1) Violencia contra las mujeres y femicidio: marco conceptual.…………........................ 9

1.1. La violencia de género contra las mujeres…………………………………… 9

1.2. Diversas formas de violencia………………………………………………... 14

1.3. La violencia contra las mujeres: un problema de derechos humanos……….. 17

1.4. La violencia contra las mujeres: un problema de seguridad ciudadana……….. 18

1.5. El concepto de femicidio…………….………………………………………. 19

1.6. Tipología del femicidio……………...……………………………………….. 23

2) Características de la violencia de género contra las mujeres en los países de la

Región Centroamericana…………………………………………………………. 25

3) Estudio y análisis del femicidio en los países centroamericanos…………………. 36

4) Situación del femicidio en la Región Centroamericana………………………….. 55

4.1. Magnitud del problema………………………………………………………. 55

4.2. El perfil de las víctimas………………………………………………………. 63

4.3. Tipo de relación entre la víctima y el perpetrador…………………………… 64

5) Marco normativo que salvaguarda el derecho de las mujeres a la vida y a vivir

libres de violencia…………………………………..……………………….…..… 68

5.1. Convenios internacionales…………………………………………………… 68

5.2. Legislación nacional……………………..…………………………………… 71

5.3. Jurisprudencia del Sistema Universal de Derechos Humanos………………. 83

5.4. Jurisprudencia del Sistema Interamericano de Derechos Humanos..………… 90

5.5. Jurisprudencia nacional……………………………………………………… 95

6) Políticas públicas adoptadas e implementadas por los Estados con miras

a la erradicación del femicidio.……………………………………………………. 98

6.1. Políticas existentes……………………………………………………………. 98

6.2. Programas contra la violencia hacia las mujeres………………………………. 110

6.3. Programas o acciones específicas contra el feticidio…………………………… 126

7) Acciones emprendidas por las Instituciones Ombudsman para prevenir y

combatir el femicidio……………………………………………………………… 130

7.1 Competencia de las instituciones Ombudsman en la materia………………… 130

7.2 Acciones emprendidas sobre femicidio………………………………………. 131

8) Conclusiones generales y dificultades identificadas para el abordaje del femicidio

en los países centroamericanos ..………………………………………………… 135

9) Recomendaciones…….………………………………………………………….. 147

2

Bibliografía consultada …………………………………………………………………… 152

Anexo N° 1: Estudios y artículos sobre femicidio en los países centroamericanos…………… 159

http://www.cawn.org/espanol/publicaciones/documentos/otras/Femicidio%20oficial.pdf

22 novembre 2012 en France Le manifeste des 313 Je déclare avoir été violée

Par Le 26/11/2012

Le "Manifeste des 313" : "Je déclare avoir été violée"

En France, une femme est violée toutes les 8 minutes. Le viol est un fait banal, massif. Il détruit physiquement et moralement. Et pourtant, il relève du tabou. On peut raconter dans un dîner entre amis ou à ses collègues de bureau que l’on a été victime d’un attentat, que l’on a perdu un proche ou subi un cambriolage. Avec le viol, silence radio. Cet acte touche à la sexualité et la suspicion n’est jamais loin. Le viol est un crime dans lequel la victime se sent coupable, honteuse.

Trop de stéréotypes entourent le viol. Dans l’imaginaire collectif, il se déroule dans une ruelle sombre et est perpétré par un inconnu physiquement menaçant. Dans la vraie vie, les violeurs sont le plus souvent connus de la victime et leur arme ressemble plus au chantage affectif qu’à un couteau, à la menace professionnelle ou financière qu’à un pistolet. Là se niche toute la complexité de ce crime qui s’inscrit dans un rapport de domination historique, celui du masculin sur le féminin.

Ne pas pouvoir dire ce que l’on a vécu rajoute à la violence subie et contribue à l’impunité des violeurs. Seul un viol sur huit environ fait l’objet d’une plainte. Il est temps de libérer la parole, condition sine qua non pour en finir avec le viol. Nous voulons briser le silence sur ces millions de femmes violées. Je déclare que je suis l’une d’elles. Je déclare avoir été violée. Le dire publiquement, ensemble, est un acte politique. Ce manifeste est une interpellation des pouvoirs publics et de la société tout entière pour favoriser l’émergence de notre parole, ici et maintenant".

"Je déclare avoir été violée" : "l'Obs" lance le manifeste des 313

"Je déclare avoir été violée" : "l'Obs" lance le manifeste des 313

Chaque année en France, plus de 75.000 femmes, et presque autant d'enfants sont victimes de viol. Soit un viol toutes les huit minutes. Des drames banals, noyés dans la honte, que subit ou subira pourtant 1 femme sur 10 au cours de sa vie. Il faut se rendre à l'évidence : loin du fait divers, c'est un fait de société sourd, qui frappe tous les milieux sociaux. Et recèle son lot de vérités inavouables.

Sait-on que 80% des viols restent aujourd'hui commis par un proche, conjoint, amant, père, grand-père, ami de la famille ou patron ? Nous voilà loin du cliché où le violeur est un psychopathe armé et violent, qui traîne sa victime en minijupe dans une rue sombre.

Comme il le fit en avril 1971 en faveur de l'avortement, "le Nouvel Observateur" publie aujourd'hui un manifeste pour que notre société ouvre enfin les yeux sur la vérité du viol en France, un scandale massif qui appelle une mobilisation urgente. Pour la première fois, des centaines de femmes déclarent ensemble avoir été violées. Elles signent aujourd'hui le "manifeste des 313".

De la joueuse de tennis Isabelle Demongeot à l'ancienne épouse de l'ex-Premier ministre Marie-Laure de Villepin en passant par l'auteur et scénariste Frédérique Hébrard, elles ont entre 18 et 87 ans. Dans les semaines qui viennent, elles seront des centaines, mues par le courage, à s'engager pour que la honte change de camp. A l'origine du texte et première signataire, Clémentine Autain s'affiche (voir son interview en vidéo). "Après l'affaire DSK, des femmes ont osé parler, le voile s'est un peu levé, je ne voulais pas qu'il retombe, explique-t-elle. Il faut en finir avec l'hypocrisie des images d'Epinal, le viol est un fait social qu'il faut maintenant prendre à bras-le-corps." Et il y a du travail.

Elsa Vigoureux - Le Nouvel Observateur

En 1971, 343 femmes ont reconnu dans "le Nouvel Observateur" avoir avorté. Elles sont aujourd'hui 313 à déclarer avoir été violées. Un acte politique, lui aussi.

"Le Nouvel Observateur" du 22 novembre 2012 (Le Nouvel Observateur)

Tout est dit pour les prochains mois… Indélébile mais éditable, le Manifeste – à la différence de celui des 343 – peut indéfiniment être rejoint. Pour signer le Manifeste, il vous suffit d’écrire à violmanifeste@nouvelobs.com.

 

 
Elles ont déjà signé le Manifeste :  

Clémentine Autain, 39 ans, femme politique ; Frédérique Hébrard, 85 ans, écrivain et scénariste ; Isabelle Demongeot, 46 ans, ex-championne de tennis ; Caroline de Haas, 32 ans, conseillère au ministère des Droits des femmes, Marie-Laure de Villepin, 50 ans ; Marie Pauline Ferrari, 51 ans, vice-consule à l’ambassade des Seychelles ; Lea Belek, 43 ans, directrice de clientèle dans la publicité ; Caroline Sinz, 49 ans, journaliste...

 


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